LFWA,11ème journée, Honneur … (Déprogrammation-LFWA) 2 NR Zéralda 1, sous la pluie, sur un terrain vague en tuf à Bab Ezzouar, le vendredi 06-01-2012 …

Le dernier match de l’aller, avant une trêve de 3 semaines …

Budget, Crédit, LFWA, Déprogrammation, Tartan, Tuf, Délégué, Dernier match de l’aller, pluie … c'est trop de pression dans la tête,et …

 

… le NR Zéralda avait vu KAHLA (noir) à BAB EZZOUAR !  

AREH est une équipe du quartier "EL HARRACH" de la banlieue d'ALGER. Il s'identifie par "El Kahla" en référence à la couleur noire du club. 

AREH 2 NRZ 1  

En fin de compte, AREH n'avait pas volé sa victoire.

 Il fut tout simplement plus efficace. Tous les buts du match étaient limpides.

Le rêve momentanément brisé du NR Zéralda sur un terrain « vague » à BAB EZZOUAR

 

Voyez les conditions pénibles de jeu du match de l'Honneur-LFWA-groupe C (AREH-NRZ).Tout sauf un terrain de football

Le jeudi 05 janvier 2012, dans leur beau stade de Zéralda, les joueurs seniors du NRZ, s’étaient déjà bien fatigués et sur le point de terminer leur dernier entraînement de la semaine sur tartan, qui avait été programmé en prévision de leur match, contre l’AREH, prévu pour le samedi 07 janvier 2011, sur le terrain  en tartan du stade de BOUROUBA.

Le NRZ n’est qu’à 1 point du deuxième, la JS Birmandreis, et à 3 points du leader, l’USDS Chéraga, lesquels allaient se rencontrer le même jour, au stade de BABA HASSENE. Si ces derniers feront match nul ou que la JSB gagne, et que le NRZ gagne également à BOUROUBA, il y aurait un grand bouleversement en tête du classement du groupe C de l’Honneur-LFWA, c'est-à-dire le NRZ serait à 1 point seulement des deux (USDSC avec 1 match en moins en litige avec USBZ). Tout le monde faisait des calculs à Zéralda.

Les Zéraldéens, gonflés à blocs, en rêvaient, et se préparaient pour réaliser un bon résultat à BOUROUBA, sur un terrain en tartan qui convient parfaitement à leur façon de jouer (jeu collectif). Ils étaient optimistes, et leurs supporters de même.

Il était environ 16hoo et voilà que …  le Directeur du stade, en personne, le sympathique GACEM, arrivait, au pas pressé, sur le terrain tenant dans sa main un papier, qui s’avéra quelques instants plus tard être un téléfax de dernière minute de la LFWA.

Déprogrammation de dernière minute, une manière

« arrangeant » les « uns » et « détruisant » les « autres ».

Pourquoi cela?

NR Zéralda (NRZ), victime une seconde fois par Téléfax  de LFWA de dernière minute (4 points de

perdus en tout).

C’est le deuxième que le NRZ reçoit de la sorte. Le premier, c’était pour leur annoncer de la même manière, c'est-à-dire la veille seulement, la déprogrammation de leur match, de 15h à 11 h, un jour de grande prière,  contre Olympiacos, à Zéralda. Le coup fut fatal. Le NR Zéralda l’avait échappé bel en faisant match nul.  

Cette fois-ci, c’est plus grave encore car il en s’agit d’un vrai voyage dans le temps. Du tartan au tuf, c’est un retour en arrière de 40 ans !  

Du tartan de BOUROUBA, on les « expédia » à BAB EZZOUAR, pour jouer sur un terrain en tuf, comme aux années 1970. En réalité, il s’agit d’un terrain vague, n’offrant pas toutes les commodités nécessaires, ni la sécurité nécessaire, avec des vestiaires, deux simples bâtisses, qui sont situées au milieu d’un champs. Aussi, le service d’ordre, était insuffisamment en place (2 éléments).  

A cette annonce par Téléfax, les joueurs Zéraldéens, habitués depuis longtemps au tartan, s’étaient senti abattus et perdirent dans leur tête, à l’avance ainsi,  le match. Si au moins, ils le savaient à l’avance, ils auraient pu se préparer sur un terrain en tuf.  

Comme préparation en conséquence, une mise au Tuf au stade d’El Qaria de Zéralda en aurait été bénéfique (jadis on disait une mise au vert pour se préparer du Tuf au gazon naturel). 

Incroyable amaladresse !

  Et deuxième surprise. Le délégué ou le superviseur des arbitres, désigné, fut incroyablement et maladroitement l’auteur d’une action qui joua en défaveur du NRZ, aux dernières minutes du match.  

Alors qu’il ne restait que quelques minutes à jouer, 10 au plus sans le temps mort, au moment où Zéralda, dominateur et volontaire à souhait, jetait toutes ses forces pour égaliser, voilà, qu'on vienne « mettre » le bâton dans les « roues » de Zéralda en faisant « arrêter » momentanément le match, juste ce qu’il faut pour  briser « l’élan » de la machine Zéraldéenne  sur le point d’égaliser et peut être de gagner.

Parce qu’un remplaçant Zéraldéen avait remet rapidement un ballon de touche à un collègue, gêné par une flaque d’eau, ce délégué, fou de rage, se « propulsa » de sa place, pour faire arrêter momentanément le match qui avait repris le jeu après la remise du ballon, par l’arbitre, qui ne comprit rien à l’action. Ce dernier fut emmené, malgré lui par le chef,  vers le banc des remplaçants de Zéralda, à la recherche du fautif.

 

Qui est  ce qu'il a celui là semblent dire les joueurs des 2 équipes (voyez  leur réaction)

Quelle mouche l’avait piquée pour agir subitement ainsi ?

  Donnez lui un carton rouge! faites le sortir du stade, je vous l’ordonne !

Ainsi ne cessait d’hurler le délégué au visage de l’arbitre apparemment très gêné de cette ridicule situation, surtout que les dirigeants Zéraldéens ne se laissaient pas impressionnés. Il lui en donna quand même un avertissement pour ne contrarier le délégué qui se comportait en vrai chef.

Les palabres durèrent quelques cinq interminables minutes qui brisèrent « l’élan » des Zéraldéens, et, par là, avaient fait « envenimer » la suite sur le terrain.  

Pauvre football Algérien !  

Quelle tête il en faisait aussi !  

Pourquoi cela ? remettre un ballon de touche par les remplaçants, l’entraîneur ou dirigeants, parmi les personnes de la main courante (banc de touche)  surtout qu’il n’y a pas de ramasseurs pour ça, est une pratique universelle.  

D’ailleurs, ni l’arbitre, ni les joueurs ou staff de l’équipe de l’AREH, l’équipe adverse menant au score, n’en avaient réclamé quoi que ce soit ; bien au contraire, ils furent incroyablement étonnés de cet agissement du délégué. 

Finalement, le match dégénéra quelques minutes après et la partie fut arrêtée par l’arbitre avant de faire jouer les « temps morts ».  

Que dire du match alors ?  

Pourtant, malgré l’engagement, dans les limites de la correction, le match se déroulait normalement, certes dans des conditions difficiles, dues au mauvais état du terrain, mais sans problèmes particuliers entre les joueurs. Rien sur le terrain ne prédestinait à une telle FIN de match, même si parfois, les joueurs Zéraldéens, menés au score et animés d’une grande volonté d’égaliser, rouspétaient par moment, sur des erreurs de jugement des arbitres (sortie de touche, main, coup franc non signalées…).

Ces cinq dernières minutes furent un enfer sur le terrain  au point qu’on souhaitait la fin des « débats » avant qu’il n’y ait bagarre générale.

  

A la fin, c’était devenu « Kahla » du côté de El Kahla, dont certains joueurs, subitement excités, se mirent à lancer des obscénités incroyables, en plein match, sous le regard indifférent des arbitres et du délégué. Ils s’en prenaient ainsi, spécialement, à un joueur de Zéralda, qui fut obligé de quitter précipitamment le terrain pour être remplacé, à la demande des dirigeants qui cherchaient ainsi à faire éviter le pire ; une sage décision.     

Ouf, enfin avec le sifflet de l’arbitre !  

Finalement, à cause de ces cinq dernières minutes gaspillées par une décision irréfléchie d’un soit disant superviseur des arbitres, il n’y avait pas eu les salutations d’usage puisqu’à leurs places, on s’était fait la guerre des « mots ».  

Le fair-play de fin de match en était jeté aux oubliettes, une première pour un match de Zéralda depuis le début de la saison.  

Que de cris, d’insultes, de grossièretés, entre des spectateurs, joueurs, le délégué et les arbitres, qui étaient dans l’ensemble corrects jusqu’à cet incident provoqué par le délégué.    

Dommage !  

Sur le terrain « vague » de Bab Ezzouar, rendu presque impraticable par les flaques d’eau et les glissades continuelles (les joueurs, surtout les Zéraldéens non habitués au tuf), dues à la pluie qui n’avait pas cesser de tomber tout le long du match, les Zéraldéens, bien qu’ayant dans l’ensemble plus monopolisé le ballon en se créant plus d’occasion, en avaient beaucoup souffert physiquement, surtout qu’ils s’étaient fatigués à l’entraînement à Zéralda, la veille même du match, croyant que ce dernier allait se dérouler le samedi, c'est-à-dire le surlendemain à BOUROUBA.  

Hélas avec ce Télex de dernière minute.  

DALI, un but splendide  

Pourtant tout avait si bien commencé pour eux, avec ce but splendide du canonnier et buteur DALI, sur un vrai boulet de canon, encore un !, sur coup franc à la limite des 16 mètres. Le goal n’avait vu que du feu, plutôt il écarta volontairement ses mains de peur du ballon qui venait avec une puissance grand P… 

Cela se passa à la douzième minute de la première mi-temps. Malheureusement pour les Zéraldéens, leur joie ne dura pas très longtemps, puisque 5 minutes à peine après leur but, ils en encaissèrent le but égalisateur de l’AR El Harrach, El Kahla, également sur coup franc, non pas en puissance, mais en lob, à partir d’un centre tir de l’angle des 18 mètres, à gauche du goal remplaçant de Zéralda. Ce dernier se trouvait bien mal placé.  

La mi-temps fut sifflée sur le score de parité (1-1).  

Et en deuxième mi-temps, le NR Zéralda monopolisait le ballon, c'est-à-dire, ses joueurs en vrais « gladiateurs », tous recouverts de boue, balançaient continuellement des ballons en profondeur que la défense et le Goal Harrachis, « réduisaient » à néant.  

Et au moment où on attendait le but Zéraldéen, une contre attaque par l’aile droite, suivie d’un centre à partir des 16 mètres, à quelques 4 mètres de la ligne de corner, et nouveau lob du goal. Le ballon fut réceptionné au deuxième poteau par un Harrachi, complètement esseulé, qui mit tranquillement sa tête et but … 

Le terrain étant devenu une vraie patinoire sur laquelle les Zéraldéens, contrairement aux Harrachis, mieux habitués et dont c’est leur second terrain de « domiciliation », ne se « tenaient » sur pied, que très difficilement. Cependant, ils étaient très volontaires et voulaient vraiment égaliser. Ils pouvaient, malgré tout, le faire mais finalement c’était sans compter avec  d’autres « facteurs » extra sportifs.

Malgré tout, le NR Zéralda, version 2011-2012, reste une bonne équipe, qui peut encore jouer les premiers rôles. Ce match, sur un terrain vague, dans des conditions atmosphériques difficiles, devrait être considéré un « non match » et penser plutôt aux prochains, à négocier, avec l’esprit gagneur et fair-play d’avant, qu’on leur connaissait depuis le début de saison.     

Bien se préparer d’avantage surtout que la phase retour leur est favorable en recevant les équipes actuellement en tête du classement. Rien n’est vraiment perdu. Que dire alors de l’USDS Chéraga, le leader qui voitson avance « rétrécir » comme une  peau de chagrin

Les ZERALDEENS DEVRAIENT METTRE A PROFIT CETTE TREVE DE JANVIER 2012  POUR CHERCHER PRIORITAIREMENT A REGLER ENFIN CE PROBLEME DE BUDGET NON PERCU DEPUIS DES ANNEES.

SANS ARGENT, AVEC DE VIEUX SOULIERS, SANS CASSE-CROUTE, ET AVEC LA SEULE VOLONTE, ON PEUT GAGNER DES BATAILLES (belles victoires, ici et là) MAIS PAS LA GUERRE (Championnat).

EN L’ETAT ACTUEL DES CHOSES (Jouant à crédit qui monte vertigineusement), QUE FERA ZéRALDA D’UNE MONTEE AU PALIER SUPERIEUR (LRFA) OU LES EXIGENCES FINANCIERES SERONT ENCORE PLUS GRANDES, DONC AU-DESSUS DE SES DERISOIRES MOYENS.

LE BUDGET, C’EST LE VRAI CHAMPIONNAT A GAGNER PAR NR ZéRALDA …

De cette défaite sur un terrain vague, les Zéraldéens du NRZ, ne doivent pas s’en rendre malades.

Donc, avec le RECUL, en pesant tous « les éléments », cette défaite contre El KHAHLA d’EL HARRACH N’EN EST PAS KHAHLA EN FAIT … elle pourrait même servir du DECLIC tant attendu pour remettre le NR Zéralda sur le bon chemin ; donc il se pourrait que ce soit un service que El Kahla nous rendit.

Vive le NR Zéralda !